Aller au contenu

Vice caché : recevabilité de l’action en réparation

Cass. Civ III : 25.6.14
N° de pourvoi : 13-17254

L’acquéreur, victime d’un vice caché, peut intenter une action en garantie. Une option lui est ouverte : il peut demander la résolution de la vente et la restitution du prix -action rédhibitoire- ou choisir de garder la chose et récupérer une partie du prix, définie par experts -action estimatoire- (Code civil : art. 1644). Toutefois, dans certaines circonstances, l’acheteur perd son option. En l’espèce, les acquéreurs d’une maison invoquaient un vice caché (dangerosité de l’insert de cheminée et de l’installation électrique) et demandaient, à titre principal, la résolution de la vente et la restitution du prix (action rédhibitoire). Cette demande n’a pas été jugée recevable en raison de l’occupation par les acquéreurs de la maison pendant deux ans, sans engager de travaux. Le vice caché n’a pas été jugé suffisamment grave pour justifier une résolution de la vente. Toutefois, pour la Cour de cassation, leur demande subsidiaire en réparation du préjudice issu de l’existence d’un vice caché peut être accueillie.

Retour en haut de page

Afin de mieux vous servir et d’améliorer votre expérience sur notre site, nous utilisons des traceurs et des cookies destinés à réaliser des statistiques ou simplement à vous faire profiter pleinement de nos fonctionnalités.

Cliquez sur le bouton « tout accepter et fermer » pour consentir à ces utilisations ou cliquez sur le bouton « tout refuser et fermer » pour ne consentir à aucune de ces utilisations ou sur « paramétrer vos choix » pour choisir l’implantation de cookies auxquels vous consentez. Vous pouvez modifier vos préférences de gestion des cookies à tout moment à partir du menu « Mes consentements » en bas de page. Pour en savoir plus, merci de lire notre politique de confidentialité.