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En 2021, le nombre de logements sociaux reste constant
Le Maine-et-Loire se compose d'un parc de 66.300 logements sociaux au 1er janvier 2021, représentant 18.5% des résidences principales. Bien que ce taux demeure le plus élevé du Grand Ouest, loin devant la Loire-Atlantique (14.6%), il s'inscrit à la baisse après un pic à 18.8% en 2018. En dix ans, le parc HLM croît de 6.400 logements supplémentaires (+11%), un rythme inférieur à celui de la France (+14%). Pour autant, en 2021, le département perd 78 logements sociaux (-0.1%). Les nouvelles acquisitions (entrées) sont en repli, devancées par les ventes et démolitions (sorties). Une amélioration significative de la performance énergétique des logements, mais de fortes disparités localesÀ l'approche de cet hiver, le renchérissement du prix du chauffage fragilise les plus modestes. En Maine-et-Loire, le parc social affiche une meilleure performance énergétique qu'au plan national, 54% des DPE sont classés A-C (les plus performants) contre 37% en France. Les logements énergivores (classés E-G) qui représentent 13% du parc, déclinent à un rythme régulier sur l'ensemble des intercommunalités du département. En seulement deux ans, leur nombre se réduit d'un quart (-2 600 logements). Le taux de logements énergivores dépasse toutefois le seuil des 30% sur quatre intercommunalités : Anjou Bleu Communauté, Loire Layon Aubance, Mauges Communauté, Les Vallées du Haut-Anjou. "Réhabiliter l’ensemble du parc [locatif social] de mauvaise qualité énergétique", orientation 3.2 du Plan Départemental de l’Habitat (PDHH) 2020-2025. Cartographie et rédaction : Audrey Corbierre | 
